We are wild, we are like young volcanoes (LARISSA)

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Larissa Nevaeh Kydd

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Tu devineras jamais mais je m’appelle Larissa Nevaeh Kydd. C'est le 17 aout 1991 à Quibdó, en Colombie, que j'ai vu le jour pour la première fois, et j'ai actuellement 22 ans. Je suis célibataire. Il faut que j'occupe mon temps, pour ça je suis voleuse quand l'envie me prends. Maintenant tu veux savoir mon caractère ? Je suis plutôt violente, impulsive, manipulatrice, séductrice, persuasive, égoïste, froide, solitaire et hypocrite . Tout le monde est unique, moi je suis loup-garou.

◗ CONNAIS-TU LE SURNATUREL ?
Réponse ici, nous attendons un minimum de trois lignes, si oui décrivez nous un peu le jour que vous avez découvert le surnaturel, quel effet cela vous a fait. Si vous ne connaissez pas l'existence du surnaturel, imaginez ce que cela ferait à votre personnage s'il le savait.

◗ MAIS QUI ES-TU RÉELLEMENT ?
Réponse ici, nous attendons un minimum de trois lignes, si vous êtes humain, tu peux nous dire des petites anecdotes sur ton personnages, si tu es un vampire, tu peux nous dire comment tu le vis, s'il est sanguinaire ou plutôt végétarien...

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BEELIND OUT FOR YOU ◗ Elle était maladroitement adossée contre un arbre. Ses yeux injectés de sang trahissaient son état. Fatale. Elle dégageait une effluve désagréable : la puanteur du sang qui se mêlait à l’odeur de la transpiration et de la peur. Sa peur. Un long gémissement s’échappa de ses lèvres puis, ses épaules ondulèrent. Ses poignets adoptèrent des angles méconnus et ses cotes se replièrent en un bruit strident. C’était la douleur insupportable de sa première transformation. Mais c’était le prix à payer pour avoir réclamé vengeance.

Ce n’est qu’à la mort de mon père, Sanford Kydd, que j’ai pris véritablement conscience de l’existence des loups garous. Jusqu’à maintenant, ni ma mère, ni ma sœur ne savaient qu’une telle chose était possible. J’avais toujours pensé que cette race n’était qu’un fruit sortie de l’imagination d’un quelconque écrivain en manque d’inspiration, mais j’avais tort. Si l’on m’avait dit un jour que les garous étaient réels, je crois bien que j’aurais ris au visage de mon interlocuteur.
Cela s’est passée en juillet de ma dernière année de lycée. En Colombie, les routes ne sont pas toujours sécurisée et mon père en a malheureusement subit les conséquences. Durant toute sa vie, il avait pris un grand soin à garantir notre sécurité, à ma mère, ma sœur et moi. Mais depuis sa mort, les choses sont différentes. Il est parti si soudainement, que nous avons été littéralement dépassé par les événements. Heureusement, notre famille n’a jamais manqué de rien et ce n’était donc pas l’argent qui manquait. Au contraire, c’était un père qui nous manquait. Une présence paternelle, un quelque chose qui avait créé un grand vide dans nos cœur pour le restant de nos jours. Un quelque chose impossible à remplacer.
Après son décès, notre mère a commencé à devenir folle. Elle passait ses journées à vagabonder sur notre vaste domaine à la recherche du fameux « secret paternel ». Très franchement, je doutais qu’elle puisse un jour le trouver.
Notre père avait toujours été quelqu’un de très mystérieux et si nous étions bel-et-bien d’accord sur une chose, c’est que Sanford Kydd gardait pour lui un petit secret dont il avait apparemment très honte.
Avec notre mère qui passait la plupart de son temps dans le jardin avec une pelle à la main, ma sœur Regan et moi pouvions nous considérer comme de véritable orpheline. Comme Regan est plus jeune que moi, j’avais décidé de prendre en main son éducation pour le bien de notre famille. À l’époque, j’étais une jeune fille plus ou moins responsable qui souffrait de temps en temps de crise de colère. Rien de grave, donc.
Mais notre père mort et notre mère folle, la vie m’a semblée quelque peu ennuyante. Plus les jours passés, plus je trouvais mon quotidien plat et morne. Ce n’était pas ainsi que j’avais imaginé vivre mon adolescence alors j’ai décidé de partir. Loin de ma famille et bien loin de la Colombie

La Nouvelle-Zélande m’avait semblé, à l’époque, être une destination idéale pour mon break. Mais je m’étais encore une fois trompée. Wellington est une ville fantastique qui m’a offert de nombreuses possibilités. J’ai commencé une carrière de peintre et je dois bien avouer que la chose m’avait semblée être une bonne idée. Gagner de l’argent ne m’intéressait pas, tout ce que je voulais c’était être connue. Peut-être que mes ambitions étaient trop importantes pour une jeune fille de dix-huit ans ? Quoi qu’il en soit, je me suis rapidement retrouvée lassée de la vie d’artiste. Je rêvais de liberté, d’évasion et de renommé. Mais je devais sérieusement redescendre de mon nuage et c’est là qu’est intervenu Dixon. À ce jour, je reste persuadée que le pauvre doit encore regretté d’avoir fait ma connaissance.
Quand j’ai rencontré Dixon, il n’était qu’un garçon perdu sur sa véritable voie. La voie du pouvoir, le chemin de la reconnaissance et de la liberté. J’étais comme lui et c’est à travers son regard que je me suis reconnue. Ou du moins, que j’ai tenté de me reconnaitre. À travers lui, je ne voyais que le mauvais côté de ma vie. Je voyais tout ce que je n’avais jamais voulu devenir : une riche orpheline incapable de se débrouiller par elle-même.
Par la suite, j’ai voulu montrer à Dixon, mais surtout à moi-même que j’étais encore capable de changer. Je suis retournée en Colombie, retrouvée ma mère et ma sœur qui, malgré mon envie d’évasion, m’avaient manqué.

PSEUDO ◗ YoungBlood. AGE ◗ 16 ans. TA PRÉSENCE ◗ 5/7. DÉCOUVERTE DU FORUM ◗ Bazzart. TU LE TROUVES COMMENT ? ◗ Gnaaawh. CÉLÉBRITÉ ◗ Jessica Lowndes.

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À mon retour à Quibdó, j’ai retrouvé mon foyer vide. Plus de mère, plus de sœur. Dire que j’étais affolée serait un bien piètre mensonge. En vérité, j’étais persuadée que ma mère avait emmené Regan en voyage à travers le monde, mais je me faisais des illusions. Encore une fois. Je suis restée plusieurs jours à la maison, à attendre impatiemment un retour qui n’arriverait probablement jamais. Et puis ma sœur a appelé. Notre mère était à l’hôpital et elle désespérait de mon manque. Moi aussi, je désespérais à l’idée d’être une nouvelle fois confronté à un hôpital. L’odeur, l’ambiance. Tout m’était bien trop familier pour que j’y retourne. Alors je suis restée à la maison en attendant la guérison de ma mère. Mais la folie est la seule maladie véritablement incurable et je l’ai toujours su. Aujourd’hui, notre mère est encore enfermée dans cet asile, mais plus j’y réfléchis, moins la chose me fait souffrir. En fait, je crois même qu’elle est mieux là où elle est.
Enfin, m’étaler sur ma folle de mère est inutile et je pense qu’il est bien dommage que je ne m’en sois pas rendue compte plus tôt. Quoi qu’il en soit, j’ai attendu. Attendu encore et encore. Et plus je restais seule à réfléchir à la folie de notre mère, plus je devenais folle moi aussi. Comme n’importe qui, j’ai fini par craquer. Et j’ai explosé.
Un soir alors que le médecin qui était en charge de ma mère quittait le parking de l’hôpital, je suis allée à sa rencontre. Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’avais aussi perdu les pédales. Je l’ai menacé, je l’ai supplié de laisser partir Caroline Kydd, ma pauvre et innocente mère. Mais en vain. Alors quand il a, à son tour, commencé à me menacer, j’ai craqué. J’ai sorti un revolver que j’avais pris plus tôt dans la collection de mon père. Et j’ai tiré.
Avant lui, je n’avais jamais tué quelqu’un. Mais voir ce sang, ô tout ce sang couler de cette plaie béante m’a fait un bien fou. J’avais enfin trouvé ce que je cherchais depuis tant de temps. J’avais trouvé le pouvoir.
Ce n’est que lorsque j’ai entendu quelqu’un crié que je me suis rendue compte de ma situation. J’étais dans un piteux état, mais je ne regrettais rien. Comme n’importe qui l’aurait fait après avoir commis un meurtre prémédité, je suis partie. Je me suis enfuie et j’ai quitté la Colombie. À tout jamais. Sans même un dernier adieu à ma mère ou à Regan. J’ai tourné le dos à cette vie inutile pour en commencer une nouvelle.

Sur la route qui m’a emmenée vers le Canada, j’ai commencé à ressentir une douleur étrange. Je n’avais jamais pensé une seule seconde aux conséquences d’un meurtre et je crois que c’est tant mieux. Trop souffrante pour continuer à rouler, je me suis garée au bord de la chaussée. Je me suis adossée contre un arbre et j’ai attendu. Bon sang, pourquoi faut-il toujours attendre dans la vie ? Pourquoi ne pouvons-nous pas avoir ce que l’on désire tout de suite ?
Encore et toujours dans mes réflexions sur cette vie injuste, j’ai hurlé. Une douleur horrible. Un chagrin éternel. C’était insupportable, mais c’était incroyablement mérité. Cette douleur, c’était celle de ma première transformation. Celle de ma première prise de pouvoir.
J’étais seule dans les bois, mais j’étais entourée par ce monde nouveau. Un monde sauvage dans lequel je faisais désormais partie.
À mon réveil, j’ai tout de suite compris ce qui se passait en moi. J’ai compris que les contes que me lisait mon père quand j’étais petite étaient vrais. J’ai compris que depuis mon plus jeune âge, il me préparait à ce jour. Il me préparait à ma transformation parce qu’il savait que je finirais par tuer quelqu’un un jour ou l’autre. Alors j’ai commencé à ressentir une douleur bien pire que celle de la transformation. La douleur de la trahison d’un être chère. Un être qui n’avait pas confiance en moi et qui savait que quoi qu’il se passait, j’étais destinée à être mauvaise.
Quand ma haine envers mon père a commencé à s'atténuer, j'ai repris ma route. Le Canada ne me semblait plus être une si bonne idée. J'étais une louve, j'avais le pouvoir de me transformer à chaque pleine lune alors pourquoi fuir ? J'avais le don et les capacités pour devenir ce que je voulais alors il était inutile de me cacher. Je pouvais devenir qui je voulais le temps d'une journée, j'étais maitre de mon destin. Maitre de ma vie. Il n'y avait personne pour me dire quelles fréquentations étaient les bonnes et je crois que c'est ce qui me faisait le plus plaisir. J'étais libre. J'étais un esprit nomade dans un corps lupin.
Et puis j'ai rencontré Marley et tout a changé. Il y a quelques mois, je pensais que seuls les garous existaient. Mais quand j'ai vu cette fille prêt de ce motel, j'ai su qu'elle n'était pas humaine. Mais qu'elle n'était pas aussi une louve. Je ne sais pas ce qui m'a poussée à aller lui parler, peut-être ma soif de connaissance, mais je suis allée à sa rencontre. Et le soir même, nous partagions notre vie. Elle est devenue en l'espace d'une journée une meilleure amie, une confidente et une sœur. Il m'arrive encore aujourd'hui de me demander ce que je ferais sans elle. C'est une jeune vampire dynamique et je suis persuadée qu'elle est aussi folle que moi. J'ai tué un homme de sang-froid et elle a tué son frère pour achever sa transformation. Je crois que nous nous sommes bien trouvé et même si je refusais jusqu'à mon départ de Colombie de m'attacher à quelqu'un, je ne regrette pas ma rencontre avec Marley.
C'est même elle qui a insisté pour que nous posions nos valises à Mystic Falls. Je ne connaissais, pas l'existence de cette ville et pourtant d'après les dires de Marley, elle est remplie de créatures surnaturelles ce qui me donne enfin l'occasion de m'amuser un peu.
UNDERCO